Prisma - Collusion

Prisma nous vient, comme son nom l'indique bien, de Suisse et n'est pas affilié au célèbre magazine pour mémère ménopausées. Ah non merde, c'est Prima, le nom du magazine. Aaaaaahh la Suisse, célèbre pour son chocolat, ses montres et ses banquiers antisémites ! Bref, Suite à une première démo en 2004, Prisma vient de sortir fin 2007 son premier album, "Collusion". Voilà pour les présentations d'usage.

Le disque démarre par une introduction de quartet à cordes et suite de gros accords, rappelant fortement Silverchair, période "Frogstomp" ou "Freak Show". L'impression de similitude est confirmée sur cette chanson avec le chant qui ressemble furieusement à celui de Daniel Johns (le chanteur de Silverchair pour ceux qui n'ont pas eu de période semi-grunge en seconde au Lycée St Marthe de l'infinie Misericorde du Bas-Poitou). En fait dès la 3ème chanson, on comprends rapidement que la suite se révèle être du même acabit : une assimilation de ce qui s'est fait récemment dans le style, dans la lignée de Dredg, Chevelle ou Silverchair au départ, avec quelques touches de Tool, ça et là.

Celles-ci se révèlent au fur et à mesure des compositions, par leur longueur, et quelques passages instrumentaux avec utilisation de la whammy (vous savez, c'est l'effet qui fait faire mououououauauauaououououa à un son de guitare. Non, vous voyez pas ? Vous entendez alors ? Non plus ? Mais si, ça fait mououuauaaaaouuuouaaaaaaaaaououoa ! Non ? Toujours pas ? Merde il va falloir que je repasse mon cours "Description d'effets de guitare"). Prisma a aussi usé de ces mesures bancales qui ont fait la marque de fabrique du groupe de Maynard James Keenan, comme sur le début de "Over Bodies". Cependant, ces petites touches ne sont qu'un élément du glaçage de ce disque, le biscuit (pour poursuivre la métaphore pâtissière qui commence à me donner le carreau……ou me filer la dalle, je sais plus comment il faut dire) étant composé pour la plupart de fortes inspirations rock à tirer du côté des groupes que j'ai déjà cités.
Défaut du système : à cause du chant relativement identique en tout point du disque, j'ai eu l'impression d'entendre 3 chansons vraiment différentes. Sur 12, vous me direz ça fait déjà…euh…..ça fait…………..moins de la moitié ce qui est pas top mais plus que zéro, ce qui est bien déjà..

Pourtant, avec un son extrêmement bon pour une quasi autoproduction (seul le mastering fut fait par Howie Weinberg – grand nom de la musique, connu pour son travail avec The Mars Volta ou les Smashing Pumpkins), Prisma développe un rock mélodique des plus agréable, et varié au niveau des arrangements, pour peu qu'on aime les groupes que j'ai cité plus haut. L'amateur moyen de Guttural Engorgement ou de Vile Desecration, ou n'importe quel amateur de free jazz ne s'y retrouvera pas vu le manque de pig squeal ou de solo de 37 minutes de batterie. Avec tout cela, il ne reste plus qu'à Prisma de dire à son chanteur de varier un peu son chant, et on pourrait se retrouver avec un groupe éminemment valable. Gageons que ce n'est qu'un avatar de la jeunesse du groupe.






25 % ! ça fait 25 % ! Hey hooo ! y'a encore quelqu'un qui me lit ?? Heeeeeeeeeeeyyyy ??!

25 pour ceeeeeeeeeneeeeennnnnnnnt !!!!

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