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Sikfuk - Shitfisted Superman...The Man Of Stool

Chronique

Sikfuk Shitfisted Superman...The Man Of Stool
'Supp? Sikfuk est de retour pour le meilleur et surtout pour le pire. Cette fois, c'est tout seul que Nik "Nikfuk" Blanton a décidé de s'occuper de cette nouvelle insulte au bon goût intitulée Shitfisted Superman...The Man Of Stool sortie sur Comatose Music en octobre dernier. Guitare, chant, basse et malheureusement (on le verra plus tard) programmation de la boîte à rythme, le tardgrinder fait tout tout seul, pour un résultat clairement décevant.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore cet ovni du brutal death US, Sikfuk s'est formé en 2001 et a déjà vomi deux full-lengths dont le sympathique Teabagged At Birth en 2006 sur Goregiastic Records et un split avec Kretan chié la même année mais chez Comatose. Pourquoi ovni? Parce que, qu'on aime ou qu'on déteste, Sikfuk est un projet original et loufoque. Catalogué par son géniteur comme du tardgrind, Sikfuk n'a en pourtant rien de grind mais c'est clairement un truc d'attardé! J'espère pour vous que vous aimez l'humour pipi-caca-sexe parce qu'ici, c'est un véritable festival! Chaque titre est ainsi introduit par un sample (assez court heureusement), que ce soit des mecs en train de déféquer comme des porcs après avoir ingurgité tout un tas de hamburgers, des gonzesses en train de se faire culbuter ou des tarés se laissant aller à quelques envies surprenantes. Personnellement, j'ai plus douze ans donc la plupart ne me font pas rigoler mais j'avoue avoir craqué sur celui de "Fingercuffing The Beheaded" mettant en scène une pute et un mec décrivant ce qu'il veut qu'elle et sa copine lui fassent. "Nasty" haha! Mis à part ces samples, vous avez également de jolis dessins illustrant le livret. J'en ai vu des cochonneries débiles mais alors là je dois dire que ça dépasse tout ce que j'aurais pu imaginer! La pochette avec Superman fistant l'anus d'une demoiselle semblant avoir des problèmes de diarrhée n'est qu'un avant-goût plutôt soft des immondices mal dessinées qui vous attendent! Même moi je ne mettrais pas ça en t-shirt!

Sikfuk n'a comme je l'ai dit, rien de grind et se place plutôt dans le brutal death US. La musique du désormais one-man band peut être divisée en deux parties: les riffs en mid-tempo gras et groovy qui se rapprochent de ce qu'on peut trouver dans la scène slam death et des riffs souvent plus rapides, plus "techniques" et surtout bizarroïdes. Des motifs hypnotiques qu'on retrouve d'habitude plus dans tout ce qui est chaotico-exrême ou des sonorités pour le moins étranges comme sur "Eight Ball In Her Brown Pocket" (ah oui les titres, magnifiques n'est-ce pas?) et son riff lent, enfumé, halluciné. Pas de bol, ça devient vite redondant et on s'emmerde dès le troisième titre. Si Sikfuk a une bonne science du groove, ses riffs slammisants sont usés jusqu'à la corde. Quant aux riffs plus atypiques, ça tombe à plat le plus souvent et ça fait même mal aux oreilles. La basse? Je la cherche toujours. En ce qui concerne ce qui a fait la réputation de Nik, le chant, ses expérimentations étaient marrantes au début mais maintenant on s'en lasse vite. Sikfuk est en effet connu pour ses vocaux, inhalés pour la plupart, aux tonalités variées et originales et sans paroles, le bonhomme se servant de son organe comme un véritable instrument rythmique. Qui n'a pas vu la vidéo du frontman en studio qui traînait sur le Net il y a quelques années de toute façon?! Soit on trouve ça ridicule (et il y a de grandes chances pour que ce soit le cas), soit on adore. Autre problème et pas des moindres, la production. Aucune puissance. Et la BAR a un son moisi qui nous fait bien comprendre que ce n'est pas un humain derrière les fûts. Du coup les blasts n'ont aucun impact et l'album manque cruellement de vraie brutalité. C'est mou du genou et on s'emmerde, il faut bien le dire...par chance, l'opus ne dure que trente-cinq minutes, ouf!

Teabagged At Birth m'avait bien plu mais ça coince plus avec ce Shitfisted Superman...The Man Of Stool. Moins percutant, moins inspiré, moins brutal et avec une BAR irritante, ce nouvel album n'impressionne personne. Au contraire, on finit par se lasser de cet humour caca boudin à deux balles qui décridibilise le genre. Ne reste qu'à Sikfuk son originalité qu'on ne pourra pas lui retirer, que ce soit au niveau du chant ou des riffs chelous et un groove appréciable qui sauve l'album du désastre.

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1 COMMENTAIRE(S)

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(ancien membre)
01/02/2010 03:37
La batterie sonne absolument pareil que dans 90% des albums de death sortis ces dernières années (malheureusement)...

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Sikfuk
Bizarro Ass Tardtropolis Tardgrind
2009 - Comatose Music
notes
Chroniqueur : 5/10
Lecteurs : (1)  5/10
Webzines : (1)  5.5/10

plus d'infos sur
Sikfuk
Sikfuk
Bizarro Ass Tardtropolis Tardgrind - 2001 - Etats-Unis
  

tracklist
01.   Donkey Dicks And Hot Dog Tits
02.   White Castle Shitdick
03.   Pool Of Pooty Tang
04.   Shitfisted Superman... The Man Of Stool
05.   Lactating Milf White Russians
06.   Vagina Speedbag
07.   Fingercuffing The Beheaded
08.   Eight Ball In Her Brown Pocket
09.   Herpes Infested Tampon Boot

Durée : 35'24

line up
parution
7 Octobre 2009

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